Nos précédents bourgmestres ...
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1819 - 1866 : Paul de Marcq de Tiège
Paul de Marcq de Tiège ( Tirlemont , 28 fév. 1784 – Ottignies , 6 sep.1866 ): témoin de l’industrialisation de la région
Baron par hérédité mais commissaire voyer de son état, il va vivre l’industrialisation du pays après la déclaration de l’indépendance nationale en 1830.
C’est une époque où tout est à faire. Elu bourgmestre en 1819 sous le régime hollandais, Paul de Marcq de Tiège participe, dès 1831, à l’élaboration de l’Atlas des Chemins qui sera publié en 1843. C’est un document très important pour la fixation du Cadastre et l’alignement des voiries. Celui-ci est souvent sujet à controverse. Chacun réagit selon son intérêt.
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1866 - 1890 : Edmond de Marcq de Tiège
Edmond de Marcq de Tiège : le prestigieux
Il succède à son père Paul Henri. Baron lui aussi, il succède à son père Paul Henri et voit son mandat s’ouvrir en fanfare.
Les ‘Amis réunis de la Concorde’ se réunissent régulièrement depuis trois ans dans une annexe de la filature. Mais bientôt les musiciens ne jouent plus la même partition. C’est la scission et Edmond de Marcq doit partager les subsides communaux entre deux sociétés musicales : la ‘Concordia’ et les ‘Amis réunis’ !
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1890 - 1911 : Alphonse de Thomaz
Le 19 octobre 1890 Alphonse de Thomaz remporte les élections communales. Il succédera, comme bourgmestre, à Edmond de Marcq, son parent décédé quelques mois plus tôt. Avec lui se perpétuera la tradition d'un pouvoir politique local basé sur des valeurs chrétiennes depuis 71 ans sans interruption. Pour l’instant, l'électorat d'Ottignies est stable et, à 45 ans, Alphonse de Thomaz peut lui faire confiance pour la réalisation de ses projets. Mais en 1893,
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1912 - 1920 : Auguste Devreux
Entrepreneur de travaux publics, Auguste Devreux, devient le 5 avril 1912 le premier bourgmestre libéral d’Ottignies. Pendant la Première Guerre, ne souhaitant pas servir sous l’Occupation, il se fait discret et quitte Ottignies. Cet éloignement ne l’empêche cependant pas d’inciter ses concitoyens à s’opposer aux réquisitions et aux ordres de la Kommandatur.
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1914 - 1919 : Victorien Decorte
Victorien Decorte (bourgmestre ff, 1914-1919)
Le début de sa carrière au sein du Collège et du Conseil communal
Le scrutin communal du 25 octobre 1911 ayant été annulé par la Députation permanente du Conseil provincial en date du 24 novembre 1911, il est décidé de procéder à de nouvelles élections le dimanche 7 janvier 1912. Les nouveaux élus sont installés en séance du 11 février 1912. Victorien Decorte obtient 568 voix, soit 2 voix de moins qu’Auguste Devreux. Ce dernier ayant obtenu le plus de voix devient donc « Président » (bourgmestre). Les autres élus2 prêtent serment en tant que conseillers communaux.
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1920 - 1927 : Emile Goës
En 1850, le notaire Eugène Goës de Chaumont-Gistoux acquiert le domaine du Biéreau (80 hectares). Sa fille Pauline, en 1893, revend le bien à Ernest Solvay (dont les descendants Boël se défirent en 1969 au profit de l’Université catholique de Louvain).
Les Goës exploitent la ferme du Biéreau de 1854 à 1947
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1927 - 1932 : Arthur Decoux
Arthur Decoux : pas facile de redorer le blason d’Ottignies !
Marchand de bois établi rue du Monument, catholique par conviction, Arthur Decoux a de l’ambition et de l’imagination.
Le développement culturel a besoin d’une salle bien située et bien équipée ? Il fait dresser les plans d’une salle de spectacles dernier cri à l’étage de laquelle il prévoit
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1933 - 1939 : Edmond Marchand
Edmond Marchand : tolérant et humaniste
Instituteur en chef pensionné, bibliothécaire, conseiller communal, échevin, l’homme est d’obédience libérale et imprégné d’un esprit de tolérance et d’humanisme. Originaire de Dion-le-Val où il est né en 1862, il accède aux fonctions mayorales en 1933. Son échevin de l’enseignement n’est autre que le Comte du Monceau qui a succédé à Emile Goës.
C’est l’époque où un certain Léon Degrelle parcourt le pays...
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1939 - 1957 : Jules Armand Bontemps
Jules Armand Bontemps : mayeur dans la tourmente
C’est le premier bourgmestre socialiste de la localité. Il est installé au courant du mois de février 1939.
Armand Bontemps faisait partie d’une famille de cheminots. Il savait ce que l’esprit d'équipe voulait dire. Il dut souvent faire preuve de sang-froid face aux menaces nées de la guerre.
Mais, très vite,
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1958 - 1988 : Yves du MONCEAU de BERGENDAL
Dynamique et engagé
Né en 1922, Yves du Monceau a pris à bras le corps plusieurs défis du 20e siècle : le combat vers la victoire contre les nazis, l’amélioration du bien-être des Belges, particulièrement des Ottintois, la résolution d’un conflit entre Flamands et Wallons par le transfert de l’université catholique de Louvain à Ottignies.
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1988 - 1994 : Valmy Féaux
Valmy Féaux : une politique participative
Difficile de succéder à une locomotive comme le 'gamin du Stimont' (Surnom que se donnait son prédécesseur, Yves du Monceau), mais Valmy Féaux a eu le temps de préparer son entrée en scène. Sociologue de formation et socialiste bon teint, il s’allie aux Ecolos et aux Libéraux pour conduire le train des affaires communales.
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1994 - 1995 : Jacques BENTHUYS
Né à Ottignies, Jacques BENTHUYS passe par tous les échelons de la vie politique locale en devenant conseiller communal PS, puis échevin (Démocratie Nouvelle) en charge de l’Enseignement, la Culture, l’Education permanente, le Tiers-Monde et les Droits de l’Homme à partir de 1989. Il est enfin nommé bourgmestre d’Ottignies-Louvain-la-Neuve en 1994,
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1995 - 2000 : Jacques OTLET
Jacques Otlet : une gestion réaliste
Son père était receveur communal régional. Né dans le sérail, Jacques Otlet, devenu bourgmestre en 1995, connaît les arcanes des comptes communaux ! Il met ses connaissances à profit pour élaborer une gestion réaliste de la Ville.
Héritier d’un vaste patrimoine immobilier situé au centre de la localité,
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2001 - 2018 : Jean-Luc Roland
Jean-Luc Roland et la ville universitaire à la campagne 2001-2018
Titulaire à la fois d’une licence en physique et en philosophie, ce bruxellois d’origine n’a pas 48 ans lorsqu’il accède aux fonctions de bourgmestre. Il prend la tête au 1er janvier 2001 d’une (étroite) majorité alliant les partis Ecolo, CdH et PS au sein d’un cartel dénommé « Alliance citoyenne » et devient ainsi l’un des premiers bourgmestres Ecolo de Belgique [i]
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2018 - 2024 : Julie Chantry
Julie Chantry : une mandature chahutée
Née à Etterbeek en 1975, Julie Chantry a grandi à Rofessart avant d’étudier la philologie romane à l’UCL et travailler dans le secteur associatif. Élue pour la première fois conseillère communale en 2012, elle remplace, en 2015, l’échevine Cécile Lecharlier, démissionnaire (environnement, logement, aînés et petite enfance).