Arthur Decoux : pas facile de redorer le blason d’Ottignies !
Marchand de bois établi rue du Monument, catholique par conviction, Arthur Decoux a de l’ambition et de l’imagination.
Le développement culturel a besoin d’une salle bien située et bien équipée ? Il fait dresser les plans d’une salle de spectacles dernier cri à l’étage de laquelle il prévoit
des locaux pour l’administration et pour 1’0.N. E. Trop onéreuse, pour les finances communales, l’idée reste dans les cartons.
Les logements modestes font défaut ? Dès 1928, il prend contact avec la Sté Nationale des Habitations à bon marché en vue de construire des maisons sociales. Mais le projet n’aboutira pas.
Il faut redynamiser le commerce ? Qu’à cela ne tienne, on créera un marché. Oui, mais où le placer ? Il faudrait un bel espace au centre de la localité. La réponse vient du curé qui offre son jardin. Enfin, Arthur Decoux parvient à réaliser une partie de son rêve : le 15 avril 1930, les entreprises Pâquot de Court-St-Etienne commencent l’aménagement de la Place du Centenaire.
Elle sera inaugurée le 25 août suivant, lors des fêtes du centenaire de l’indépendance nationale.
Cette fois, Ottignies dispose d’une place digne de ce nom ! Mais toujours pas de marché et les élections approchent.. En 1931, le mayeur se rabat sur l’égouttage du Bd Martin. Pourtant, les élections de 1932 ne lui sont pas favorables.